Bonjour, Kuei

Bienvenue dans mon univers de l'écriture, dans ce blog attendez vous simplement a lire des petites tranches de vies, des perpectives différentes et un peu de mes états d'âmes. J'écris parce que c'est liberateur pour moi. Ceci est mon outil pour laisser libre cours a mon imagination. J'écris pour laisser mes ressentis s'exprimer a travers des ces paragraphes.

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Sororité

Ma soeur. Tu es mon pillier lorsque tout s'écroule. Tu es la brise matinale lors de mes tempêtes. Tu es comme une lumière dans mon obscurité. Tu es ce rayon de soleil lors d'un temps gris. Tu es comme une étoile qui scintille dans ma galaxie. Tu es comme la fraîcheur du vent en plein été. 

Tu es cette écoute sur laquelle je peux compter. Mon amie la plus loyale. Ma partenaire d’âme. Ma source d’inspiration. Et surtout ma soeur, une femme incroyable. 

On peux se maudire lors de nos chicanes mais on pourra toujours compter sur nous. On peux se détester dans nos querelles mais on s'aura toujours se pardoner. On saura toujours s'aimer.

 Je les aimes mes soeurs. 

Le manque

lorsque quelqu'un vous manque. C’est cruel.

 

C'est dur de vivre avec toutes, ces choses brutals autour vous.

ces musiques, ces odeurs , ces endroits, qui vous rappel constamment qu'il n'est plus là, qu'il ne reviendra pas.

 

A la longue,  on arrive à  sourire de nouveau, à vivre avec ces émotions. On arrive a avoir un brin de bonheur mais on arrive jamais à oublier ce que l'on a vécu, ces sensations que l'on a ressenti pour une personne.  Tout cette attention qu’on lui accordait. Oui on y arrive mais sans être capable de délaisser la passion qui logait entre nous.

 

tout cet amour qu'on lui dévouait s'est éteint et à laisser un énorme vide à la place.

 

On se dit parfois que ça aurait plus simple si on ne l'avait jamais connu. mais le plus simple n'est pas forcément le mieux. car malgré tout, cette relation nous a permis d'être heureuse. de sourire, sans masque, simplement et fabuleusement.

 

Jusqu’au moment où cette raison de rire deviens inconnu.

 

Il m'arrive parfois de rêver. De le voir me sourire. De m'aimer, comme si il n'était jamais parti, comme si il ne m'avait jamais abandonné. de rêver qu'il sois présent auprès de nous. Il est là juste parce que je lui manque parce qu'il tiens à moi. Je donnerai énormément pour que ce rêve soit réalité, pour qu'il ressente ce que je ressent au fond de moi. J’aimerais qu’il comprend comment je l’aime. Que je l’admire.

 

C'est tellement dur lorsqu'on a donner sans compter : son amour, ses pensées, lorsqu'on ouvre les portes de son âme à une personne. pour que finalement, ce qu'on écope: rien. C’est rien d'autre que des désillusions et des larmes.

C’est tellement pénible. Il est parti et il a tout pris avec lui ; ma joie, mes souvenirs heureux, mon avenir parfait. A la place, son absence me laissee seule, avec ma peine, mes regrets et mes doutes.

 

C’est intolérable. Il est parti, tout est fini. Il ne reviendra pas et jamais je ne le reverrai. C'est exactement ce qui me brûle le cœur, qu'il se soit ancré en moi, en me faisant l'aimer.. pour partir, sans jamais se retourner. sans jamais penser qu'il laisserait derrière lui ce mal. Ce malaise qui me consume chaque jour, de plus en plus. Je t'aimais, et tu es parti égoïstement, parce que toi, tu ne tenais pas à moi.

 

T’es qu’un nul. Tu es trop embrouiller par ton passé qui ne cesse de te crier alors qu'il n'a plus rien de nouveau a te dire. Tu tente de tasser les sentiments que t'a au lieu de les vivre. Tu fais croire a l'amour alors que toi même tu ne t'aime pas. Tu dit être perdu mais t'adore t'enfoncer encore plus. Tu pense être bien seul mais d'après moi c'est juste une mascarade. Et tu va courir après un coeur a déstabiliser..autant que tu ne l'es.

 

tu es ce genre d'homme ..  avec des paroles qui ne coordonne meme pas avec ses gestes. Tu n’es pas conscient de la cruauté que tu peux faire subir.

 

Par pitié, si ta pensée frôle l’envie de revenir dans mon decor. l'envie de jouer. T’amuser avec mon coeur. Ce coeur dans lequel tu te balade en cap d'acier brulant.  rappelle toi que je ne suis pas aussi naïve qu’avant. Je n’ai plus envie d’être ta poupée que tu manipule tel un jouet.

 

je sais que je suis comme une poussière dérangeante dans ton oeil tandis que dans mon cas tu étais celui qui rendais ma vision magnifique. Donc , par pitié efface moi de ta vue. Je ne suis pas aussi aveugle qu’avant. Merci de bien vouloir disposer. C’est déja assez cruel lorsque quelqu’un nous manque.

La consommation d'autrui

Il y a trop de personnes qui juge la consommation des autres. C'est facile de dénigrer et de salir des gens toxicomane ou alcoolique. mais moi j'appelle pas sa des personnes drogué, ce sont des personnes sous l'emprise de la drogue, vulnérable et faibles. Nous ne devrions pas en vouloir a du monde qui consomment, encore moin les rabaisser. quel que sois la drogue qu'il prend ou les moyens qu'il fait pour y arriver. Dites vous que ce n'est pas facile de s'en sortir et on ne connais pas leurs vécus. Nous ne sommes pas plus supérieur et n'avons pas plus de valeur que ces gens. Faisons une différence. 
Ne les abaissez pas. Aidez les a se révéler. Si ce n'est pas possible. Priez pour eux.

 

L’amour, quand il devient besoin 

 

 ❤️‍🩹

Je commence ce texte sur mes notes.. Le titre que j’utilise pr m’inspirer c’est la dépendance affective. Je suis reticiente.. de commencer a écrire sur ce sujet. car c’est encore sensible pour moi. J’espere que les lecteurs vont apprécier ces paroles. Je ne sais pas si je suis prete a m’aventurer mais j’y vais. Comme la plus part des gens, je me reconnais comme étant dépendante affective. Je peux me considérer comme tel mais sans accepter que je le suis. C’est surement le deni. Je pense que c’est dur pour moi de m’avouer impuissante face a une tel dépendance. Je minimise tellement les aspects de ce terme.

Malgres tout j’ai voulu en apprendre davantage a propos de mes schemes et de mes mécanismes de defenses. La semaine passe , j’ai faite un ressourcement sur ce qui englobe la dépendance affective. C’etais pas evident pour moi de rester assise là à ecouter, ressentir et me rapeller d’ou j’arrive. Ohh combien de fois, j’ai voulu rester dans mon lit pour dormir , fuir pour oublier tous les comportements que j’ai pu avoir dans mes relations passes. 😳

Je me suis ressaisit et j’ai decider participer aux ateliers portant sur : la co-dépendances , les familles dysfonctionnels, les limites, les rôles dans les familles, les événements traumatiques, les rêves, les forces et les qualités que nous possédons. Je ne pensais pas que sa pouvait venir de si loin. Jusque dans mon enfance. Dans le fond mes carrences de sécurité, de reconnaissance et d’affection ont fait de moi la personne que je suis aujourd’hui. Je ne blâme aucunement mes parents ou ma famille ici, ils ont fait du mieux qu’ils pouvaient avec leurs compétences du moment. Mais aujourd’hui je comprend mieux. 😌

Ce qui m’a le plus marquer durant cette thérapie, c’est mon attitude de dénégation. C’est la bas que je me suis rendue compte que j’ai tendance a me mentir a moi-meme, me dire que sa ira mieux demain et de faire comme si ca n’existait pas. Je sais que je dois travailler sur ces attitudes la. Je sais aussi que j’en suis capable. 💪🏼

Un autre truc que je trouve pertinent, c’est l’importance de se créé des objectifs. Depuis que j’en ai je sens que je vais de mieux en mieux. J’ai cette citation accroché sur mon mur « Chaque réussite commence avec la volonté d’essayer. » ce qui me motive encore plus.
• J’aimerais faire des belles chambres pour accueillir mes filles
• Refaire ma garde robe avec des vêtements que j’aime
• être plus active physiquement
• cheminer dans la sobriété
• finir les stages pr mon diplôme d’éducatrice spécialisée
• continuet mon AEC acquisition du langage
• stabilité financière

Je ne veux pas non plus devenir obsédé par mes objectifs, il y a aussi mes priorités que je dois considérer. 💝

Bref, j’aimerais aussi finir avec un petit partage de vécu. Cette partie n’est pas pour chercher un coupable. Je veux simplement en parler pour éventuellement aider d’autres gens. La plus part de mon entourage savent que je suis en relation “in and out” avec un garcon depuis 2019. Dans cette relation, je redoutais tellement d’etre quitter que j’acceptais tout. Je n’avais pas le choix d’accepter que j’étais cocue. Il me disais que ce n’etais jamais sérieux avec les autres. Je m’efforcais a etre la femme parfaite pour lui. Je me pliais en 4. Quand il revenait dans le decor, je mettais toute ma vie sur pause. Je m’en foutais de perdre des amis, des liens familiaux, ma dignité et même l’estime de moi-meme ( mm si j’en avais pas bcp) S’il fallait que je réponde a tous ces appels, je le faisais. Quand je devais rester chez moi pour qu’il se sente en sécurité. Quand je devais m’efforcer a gagner sa confiance. Je me rappel aussi que je le croyais quand il me disais que je ne pourrais jamais trouver mieux. Quand je devais montrer mes messages pr prouver la vérité, il épier tous mes faits et gestes, je pensais que c’était cela l’amour.

J’etais tellement naïve et facile a atteindre. Il fallait qu’il sois satisfait pour que je le sois ensuite. Nous ne sommes pas des personnes toxiques. C’est la relation.. nous sommes les meilleurs pour se tirer vers le bas. Les plus nuls pour s’elever vers le hauts.

Je pouvais m’aimer seulement a travers son regard. 🖤

Il n’y avais pas que des événements pénibles.. je le remercie tout de meme parce qu’il a accepter de prendre le rôle de beau père pour mes filles. Maya étais agé de quelques mois, mathilda avais 6 ans quand cette homme est arriver dans nos vies. Aujourd’hui elle va avoir 7 ans, Maya. A ce moment là, j’avais besoin d’être avec lui mais maintenant je peux continuer seule. Je veux me retrouver. Malgré tout ce qu’on a pu traverser, je ne pourrais jamais renier le lien qu’ils ont creer lui et mes enfants. S’ils veux l’entrenir. c’est a eux de s’entendre la dessus. Pour ma part, je suis rendu dans les étapes du deuil.. entre l’acceptation et la reconstruction. Je me sens prête a m’aimer. J’apprend a me pardonner. Et je me sens prête a vivre ma vie.

Pour ceux qui vivent une situation semblable.. Peu importe que tu choisisses de rester ou de quitter.

je vous garantis que vous n’etes pas prise au pège. C’est possible de s’en sortir et d’avoir un avenir.

Oui tout est possible 💖💖

Un mois aux états-unis / 10 juillet 

Hier à New York, nous avons commencer par visiter le central park. Un arrêt au ‘’petit pain quotidien’’ , bien affamée pour manger un croissant, Chad prend un énorme biscuit. Nous partons à la recherche de la voiture dans les parking, bien évidemment personne se rappel où nous l’avons laisser donc on tourne un peu en rond. Et moi, je lève ma tête partout regardant la gigantesque hauteur des immeubles et écoutant le bruit des klaxons environnants telles une nouvelle mélodie. Tellement je suis ébahie par la place, un conducteur m’a presques foncer dans une intersection.. je voulais courir par chance mon amie m’a pogner par le bras car elle a constater l’impatience du chauffeur.
Finalement, nous trouvons le véhicule et on se dirige immédiatement vers la gare. Je sort ma tête pour regarder les passants. Arriver à destination, tout le monde débarque et on resort encore nos caméras.. Bref, arriver a la Gare Centrale je vais toute suite au toilette. Quand je retourne en haut , 25 minutes passe et je les cherche mais j’abandonne vite et j’attends qu’il me trouve. Je me suis sentie comme si j’attendais miraculeusement que Chuck bass me trouve. Quelques secondes d’attente et j’entends quelqu’un crier « Tikuet !! .. tikuuuuett ! » je lève la tête du cellulaire, soulagée j’aperçois ce beau jeune homme, Chad qui m’a enfin trouver dans la foule. Je vois que Sabrina elle, a trouver un hot dog, elle le savoure comme son premier souper.

On se dirige encore une fois vers la voiture. Bloqué dans la circulation, j’observe pour la dernière fois Time Square et ses milles piétons. Nous partons vers Washington. Un arrêt a Philadelphie pour s’imprégner de la vue nocturne du haut d’un musée. On continue encore a rouler 2 heures. L’hôtel et les draps frais, pas le temps de se mettre en pyjamas on se démaquille, exténuée nous profitons de 10 heures de sommeil. Voila quelques péripéties de notre jour 1

Un mois aux états-unis / 13 juillet

Le réveil matin me lève a 9:00am, je marche au ralentis vers le cellulaire qui fait ce bruit. Sabrina l’éteint avant moi. Je me rendors et il sonne encore 3 fois. Mon amie se lève pour aller au toilette, donc moi aussi, je m’étire en attendant devant la porte pour sortir et demande a mon amie ‘’café?’’
Elle fait signe de la tête, oui. Nous réveillons personne dans la chambre et nous descendons. On se fait du café mais nous constatons qu’il n’y pas la nourriture à côté. Je demande a la réceptionniste ‘’breakfast close ?’’ Elle me répond wait. Une serveuse nous dit ‘’for sit?’’Je réponds yes. Elle installe des nappes et on s’assoit à une table.
Nous avons de la misère a se faire comprendre sur la cuisson des œufs. Serveuse demande omelette or scramble. Je vérifie la traduction de scramble ce qui signifie brouiller. Mon amie accompagnée de signe de main dit ‘’juste one minute et tourner’’ je rajoute ‘’with sauce’’ la serveuse sourit et nous dit okay and you?. Je commande la même chose. Elle nous dit en copiant les signes de soleil ‘’one minute and flip’’ Yes. Les saucisses ont de l’air rond comme les hamburger et goûte pareil que la viande dans les Mcmuffin. Ma fille m’appelle par facetime. Je lui demande quel thème elle a choisi pour sa fête. Mathilda me répond Pokemon. Je suis un peu étonnée par ce choix. Elle s’amuse a mettre des filtres. Elle me dit je t’aime maman. Je l’aime tellement aussi. Je m’assure qu’elle met sa crème souvent. ❤️❤️

Un mois aux états-Unis / 12 juillet

Le réveil matin coupe mon rêve, personne ne l’éteint. Mon réflexe est de demander l’heure à Chad, qui lui, regarde son cellulaire, 9:00am.
Je met ma brassière, enfile une robe rouge du genre diseuse de bonne-aventure et sort de la chambre en douce. Je descend au Lobby pour me faire un café, je ne comprend rien a la machine donc je demande au concierge comment le faire couler. Il m’aide.

Je sort avec un café a la main. J’allume une première cigarette en buvant ce réconfortant breuvage chaud. Je rentre pour aller déjeuner, j’ai envie d’un yogourt au citron que je vois a travers la fenêtre du frigo mais c’est fermer à clé. Je demande à la réceptionniste, les déjeuner finit a quel heure, je me reprends et dit ‘’breakfast’’. Elle me répond it’s close at 9:30am, déçu je lance un ohhh.. ok. Je retourne alors me faire un café. Je m’assoie sur un confortable divan, entreprend la lecture d’un livre écrit par Ekchart Tolle.

Sabrina descends et je m’approche lui annonçant la nouvelle, que les déjeuner sont fini. Trois jeune enfants à la peau foncée se font du jus à côté de nous et veulent déjeuner aussi. Je m’essaie donc sur le concierge pour qu’il ouvre le frigidaire barrée qui contient des yogourt, mcmuffin et Burritos. Il peut sentir que nous sommes affamés et accepte de l’ouvrir. Nous et les enfants somment ravis de sa compassion. Devant le four micro-ondes qui cuit notre déjeuner, soleil dit avec un ton de soulgement ‘’shtematshematit na miam pendekusset’’

On s’installe pour manger dans la grande cuisine de couleur bleu royale et gris. Petite jasette, supposition et plan pour réveiller nos compagnons qui sombre encore dans leur sommeil à la chambre 718. Bourrée de déjeuner, nous remontons a la chambre. J’ouvre la lumière et dit a Sasha « bon matin veux tu un café a la vanille » réponse non. Je m’apprête à retourner en bas et elle ordonne de fermer la lumière. Je ferme et ouvre une lampe qui éclaire peu. Je reprend la lecture installée sur le même sofas au lobby. 25 minutes passe et Soleil m’envoie le texto ‘’mode maquillage viens’’

Je remonte à la chambre, Sasha est dans douche, sarbina se maquille et Chad sommeille encore. Trait d’eye-liner fait et masquara appliquer, je suis prête. Sabrina me tend une crème de pied a l’odeur mentholée. J’installe ses pieds sur un coussinet et je commence a crémer puis masser le pied gauche. Elle est chatouilleuse. Sasha sort de la toilette et demande une tresse française comme celle d’hier soir. Je continue le massage avec le pied droit, en prenant soin de mettre la crème sur chaque orteils. Elle ricane encore. Une fois la session de massage terminé, j’amène la chaise verte fluo pour installer mon autre amie dessus. Je me sens alors comme une coiffeuse. Je recommence 3x la tresse du à l’insatisfaction de ma cliente. Je fais un petit massage de tête pour qu’elle pardonne l’incompétence dont j’ai fait preuve. Soleil s’installe et demande aussi une tresse.

Durant la route, nous apercevons un panneaux de sensibilisation que Chad nous traduit « l’avortement arête des battements de cœur. » Cette phrase m’attriste. Je me dit alors que je n’imagine pas ma vie sans Mathilda , Maya , mes frères et sœurs. Je remercie la vie un instant. Je les aimes. Sasha demande ensuite de lire une page de mon livre et s’endort suite a ces mots apaisant qui lui effleure l’esprit. Elle aussi, je l’aime.

Nous arrivons dans la ville d’Indianapolis. Sasha se réveille et se bourre de biscuits Ritz. Nous continuons la route. Mon amie assise côté passager demande un café du mcdo qu’elle voit à une cinquantaine de mètres. De l’autre côté de la rue, elle détecte un autre restaurant et me dit dans notre langue maternelle, regarde notre grand-père en pointant le pfk.

On se dirige au golden corral pour dîner. Après 3 aller-retour au buffet. Encore à table, il reste juste moi, soleil et nos estomacs sans fin. Chad et Sasha, rassasiés, attendent avec l’air climatisé dans la voiture.

Nous reprenons encore une fois la route. 15 minutes plus tard, on s’arrête dans un dépanneur pour gazer. Je suis de près Sabrina et en se dirigeant vers la caisse un homme noir nous demande where are u from?.. nous ne répondons pas il dit ‘’spanish?’’ Nous lancons un rire et je réponds ‘’indigenious from canada’’. Il dit ohh okayy et il tente de faire la conversation en anglais mais je me sens intimidé par sa grandeur, et peut-être un peu sa couleur. On embarque dans la voiture et l’homme a bord d’une Chevrolet bleu marine se park à côté de nous et dit a Sabrina qu’il veux me parler. Je sort du véhicule et m’approche à côté de lui, il dit ‘’i am talking to u ‘’ je souris timidement. Il me lance un regard avec un soupçon de sex appeal qui me fusile. Il continue ‘’you know what i want to talk about ‘’. Je réponds ‘’u have a beautiful car’’ et je me sauve dans la voiture à Éric.

Toujours dans la l’autoroute 65, mon amie à côté prend des photos des nuages et je porte alors l’attention sur ceux que je peux voir de mon côté. Je capture avec mon appareil. Des nuages gris commence à apparaître, il deviennent de plus en plus dominant autour de nous et une averse s’abat sur la voiture. La pluie passe et quelques gouttelettes tombe sur le capot. Nous arrivons dans un champs d’éoliennes à perte de vue, nous sommes étonnés face à l’énormité de la place. Des éclairs se joignent aux paysages. La pluie recommence de plus belle.

Nous arrivons à l’état d’Illinois. Je voit plusieurs grand bulding au loin. C’est Chicago. Les nuages sont a la motié de la hauteur des bâtiments. Une fois dans le centre ville, je demande la ville est reconnu pourquoi. Éric répond sa criminalité, c’est la ville la plus dangereuse aux États-Unis. Il y a de longues tours de parking, qui tout autour en circonférence abrite plusieurs véhicules.

On met la voiture dans un parking souterrain et se dirige vers l’attrait touristique. Nous prenons des photos devant un gros miroir. Un incontournable, Sabrina qui sors son appareil photo jetable.

Nous nous dirigeons ensuite vers 2 très haute fontaine rectangulaire. J’enlève mes gougounes et trempe mes pieds profitant de ma première fois si près d’un fontaine géante. De l’autre côté, on aperçoit un écran qui montre un visage. La face crache un jet d’eau. Sabrina m’initie alors à me mettre devant le crachat illusoire. Le jet s’arrête. Je réponds si elle me suis dans cette folie. Elle accepte. Nos pieds trempées sur 10cm d’eau de hauteur. On se prépare mentalement. Je suis fébrile. Je la regarde, elle n’a pas l’air sûre. Je la rassure et me dit une chance qu’elle est là. L’image du visage sur la fontaine ouvre la bouche tranquillement et lance une douche d’eau sur nous. Je court à travers. Soleil est derrière, court elle aussi. Nous sommes trempés et on recommence à courir sur le jet, riant ensemble. Les touristes autour trouve la scène comique et applaudissent ricanant eux aussi.

Après cette petite aventure. Nous allons au Starbuck. Il est 8:20pm. Une heure de moin que sur la côte-nord. On roule encore. Je fais approuver l’histoire d’aujourd’hui par soleil et me complimente que je serais bonne pour écrire un livre. Arrivée au Cambria Hôtel, qui a 4 étoiles, aux alentour de 10:00 pm. Nous sommes actuellement située dans la ville de Milwauke dans l’état du Wisconsin.
J’hésite en ce moment entre l’envie de m’aventurer seule dans un restaurant à côté ou la sécurité que m’apporte la chambre.

Un mois aux États-Unis / 30 juillet

Mon amie me sort de mon sommeil. Nous devons quitter les lieux. Sabrina traînant une valise n'est plus dans chambre. Mon amie suis aussi. J'active mon radar pour m'assurer que nous n'avons rien oublier. Je prend les produits qu'ashley a omis d'amenner. Dans l'ascenseur, je les rejoins en vitesse. Elle me remercie. Nous sommes en train de rouler dans ville lumière. Pour la dernière fois, mon regard accompagnée d'un peu de mélancolie observe plusieurs palmiers, hôtels et les oeuvres peint au mur. Nous passons dans le fremont est, qui est considéré comme le vieux Las vegas. Chad gaz au 7 Eleven. Il va nous stationner,soudainement, près d'un panneau qui souhaite la bienvenue. Normand et Carmen sont là aussi. La mère de mon ami nous prend en photo. A côté, il y a une balance devant un restaurant. Je veux essayer. Je renie ce chiffre qui m'indique 202. J'ai un peu de difficulté à réaliser que ce numéro me définit. Je me regarde dans le reflet des vitrines. Un désir de ressembler à une femme dans les magazines refait surface. Je pense que je serais plus présentable avec quelques livres en moins. Je sais que ce n'est pas sain de se comparer. J'essaie donc d'accepter et de l'aimer, ce corps.

Nous allons manger au Dairy Queen. J'opte pour les languettes de poulet avec frites accompagnée d'une salade. Nous reprenons la route pour se rendre au park nationale de Zions. A l'entrée, un chevreuil se tiens si près de nous. Je contemple ce bel animal. Nous sommes complètement ébahi par le paysage. Je me sens minuscule à côté de ses grandes montagnes majestueuses. C'est magnifique. Nous sortons du véhicule. Je suis honoré d'être la photographe de mes amis. Je m'imprene de la place. Nous reprenons nos sièges dans le véhicule. Puis, nous rentrons dans un tunnel. Nous traversons une longue noirceur. Ce passage étroit sous les roches me fait peur. Il y a quelques fenêtres qui apparaissent à ma gauche, ce qui rassure. Je vois la lumière au bout , quand nous en sortons je sens enfin, que je peux respirer. Chad me demande si je suis claustrophobe. Je réponds que j'ai parfois la même sensation dans un ascenseur. Nous roulons entre les montagnes de Zions avant de sombrer à un deuxième tunnel. C'est plus court que l'autre. Nous continuons la route en quittant ce beau parc.

La nuit tombe. Toutes sortes de pensée me viennent, de mes enfants plus précisément. Je veux les prendre dans me bras pour l'éternité. Les larme coulent. J'ai tellement hâte qu'elle reviennent vivre avec moi, que la dpj me les redonne. Je repense a toutes ces nuits où je m'isole seule, pour pleurer dans mon appartement. Ce silence pesant à l'aube. Les matins de désespoir. Jai les yeux plein d'eau en pensant à ces journées qui semblent insignifiante, sans elles. Ce vide est pesant. Je ne souhaite a personne de ressentir une telle douleur continu. L'ennui de leurs absences me semble interminable. Une énorme partie de mon existence est incomplet. Mathilda, mon coeur, me manque. Mata, mon bébé, je l'aime.

Je suis vraiment fatigué mais je n'arrive pas a dormir dans la voiture. Je prend des pilules pour m'aider a atteindre la somnolence. Je m'endors pendant deux heures. Nous arrivons à l'hôtel. Je sommeil en marchant jusqu'à la chambre pour arriver à un lit douillet.

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