Le réveil matin coupe mon rêve, personne ne l’éteint. Mon réflexe est de demander l’heure à Chad, qui lui, regarde son cellulaire, 9:00am.
Je met ma brassière, enfile une robe rouge du genre diseuse de bonne-aventure et sort de la chambre en douce. Je descend au Lobby pour me faire un café, je ne comprend rien a la machine donc je demande au concierge comment le faire couler. Il m’aide.
Je sort avec un café a la main. J’allume une première cigarette en buvant ce réconfortant breuvage chaud. Je rentre pour aller déjeuner, j’ai envie d’un yogourt au citron que je vois a travers la fenêtre du frigo mais c’est fermer à clé. Je demande à la réceptionniste, les déjeuner finit a quel heure, je me reprends et dit ‘’breakfast’’. Elle me répond it’s close at 9:30am, déçu je lance un ohhh.. ok. Je retourne alors me faire un café. Je m’assoie sur un confortable divan, entreprend la lecture d’un livre écrit par Ekchart Tolle.
Sabrina descends et je m’approche lui annonçant la nouvelle, que les déjeuner sont fini. Trois jeune enfants à la peau foncée se font du jus à côté de nous et veulent déjeuner aussi. Je m’essaie donc sur le concierge pour qu’il ouvre le frigidaire barrée qui contient des yogourt, mcmuffin et Burritos. Il peut sentir que nous sommes affamés et accepte de l’ouvrir. Nous et les enfants somment ravis de sa compassion. Devant le four micro-ondes qui cuit notre déjeuner, soleil dit avec un ton de soulgement ‘’shtematshematit na miam pendekusset’’
On s’installe pour manger dans la grande cuisine de couleur bleu royale et gris. Petite jasette, supposition et plan pour réveiller nos compagnons qui sombre encore dans leur sommeil à la chambre 718. Bourrée de déjeuner, nous remontons a la chambre. J’ouvre la lumière et dit a Sasha « bon matin veux tu un café a la vanille » réponse non. Je m’apprête à retourner en bas et elle ordonne de fermer la lumière. Je ferme et ouvre une lampe qui éclaire peu. Je reprend la lecture installée sur le même sofas au lobby. 25 minutes passe et Soleil m’envoie le texto ‘’mode maquillage viens’’
Je remonte à la chambre, Sasha est dans douche, sarbina se maquille et Chad sommeille encore. Trait d’eye-liner fait et masquara appliquer, je suis prête. Sabrina me tend une crème de pied a l’odeur mentholée. J’installe ses pieds sur un coussinet et je commence a crémer puis masser le pied gauche. Elle est chatouilleuse. Sasha sort de la toilette et demande une tresse française comme celle d’hier soir. Je continue le massage avec le pied droit, en prenant soin de mettre la crème sur chaque orteils. Elle ricane encore. Une fois la session de massage terminé, j’amène la chaise verte fluo pour installer mon autre amie dessus. Je me sens alors comme une coiffeuse. Je recommence 3x la tresse du à l’insatisfaction de ma cliente. Je fais un petit massage de tête pour qu’elle pardonne l’incompétence dont j’ai fait preuve. Soleil s’installe et demande aussi une tresse.
Durant la route, nous apercevons un panneaux de sensibilisation que Chad nous traduit « l’avortement arête des battements de cœur. » Cette phrase m’attriste. Je me dit alors que je n’imagine pas ma vie sans Mathilda , Maya , mes frères et sœurs. Je remercie la vie un instant. Je les aimes. Sasha demande ensuite de lire une page de mon livre et s’endort suite a ces mots apaisant qui lui effleure l’esprit. Elle aussi, je l’aime.
Nous arrivons dans la ville d’Indianapolis. Sasha se réveille et se bourre de biscuits Ritz. Nous continuons la route. Mon amie assise côté passager demande un café du mcdo qu’elle voit à une cinquantaine de mètres. De l’autre côté de la rue, elle détecte un autre restaurant et me dit dans notre langue maternelle, regarde notre grand-père en pointant le pfk.
On se dirige au golden corral pour dîner. Après 3 aller-retour au buffet. Encore à table, il reste juste moi, soleil et nos estomacs sans fin. Chad et Sasha, rassasiés, attendent avec l’air climatisé dans la voiture.
Nous reprenons encore une fois la route. 15 minutes plus tard, on s’arrête dans un dépanneur pour gazer. Je suis de près Sabrina et en se dirigeant vers la caisse un homme noir nous demande where are u from?.. nous ne répondons pas il dit ‘’spanish?’’ Nous lancons un rire et je réponds ‘’indigenious from canada’’. Il dit ohh okayy et il tente de faire la conversation en anglais mais je me sens intimidé par sa grandeur, et peut-être un peu sa couleur. On embarque dans la voiture et l’homme a bord d’une Chevrolet bleu marine se park à côté de nous et dit a Sabrina qu’il veux me parler. Je sort du véhicule et m’approche à côté de lui, il dit ‘’i am talking to u ‘’ je souris timidement. Il me lance un regard avec un soupçon de sex appeal qui me fusile. Il continue ‘’you know what i want to talk about ‘’. Je réponds ‘’u have a beautiful car’’ et je me sauve dans la voiture à Éric.
Toujours dans la l’autoroute 65, mon amie à côté prend des photos des nuages et je porte alors l’attention sur ceux que je peux voir de mon côté. Je capture avec mon appareil. Des nuages gris commence à apparaître, il deviennent de plus en plus dominant autour de nous et une averse s’abat sur la voiture. La pluie passe et quelques gouttelettes tombe sur le capot. Nous arrivons dans un champs d’éoliennes à perte de vue, nous sommes étonnés face à l’énormité de la place. Des éclairs se joignent aux paysages. La pluie recommence de plus belle.
Nous arrivons à l’état d’Illinois. Je voit plusieurs grand bulding au loin. C’est Chicago. Les nuages sont a la motié de la hauteur des bâtiments. Une fois dans le centre ville, je demande la ville est reconnu pourquoi. Éric répond sa criminalité, c’est la ville la plus dangereuse aux États-Unis. Il y a de longues tours de parking, qui tout autour en circonférence abrite plusieurs véhicules.
On met la voiture dans un parking souterrain et se dirige vers l’attrait touristique. Nous prenons des photos devant un gros miroir. Un incontournable, Sabrina qui sors son appareil photo jetable.
Nous nous dirigeons ensuite vers 2 très haute fontaine rectangulaire. J’enlève mes gougounes et trempe mes pieds profitant de ma première fois si près d’un fontaine géante. De l’autre côté, on aperçoit un écran qui montre un visage. La face crache un jet d’eau. Sabrina m’initie alors à me mettre devant le crachat illusoire. Le jet s’arrête. Je réponds si elle me suis dans cette folie. Elle accepte. Nos pieds trempées sur 10cm d’eau de hauteur. On se prépare mentalement. Je suis fébrile. Je la regarde, elle n’a pas l’air sûre. Je la rassure et me dit une chance qu’elle est là. L’image du visage sur la fontaine ouvre la bouche tranquillement et lance une douche d’eau sur nous. Je court à travers. Soleil est derrière, court elle aussi. Nous sommes trempés et on recommence à courir sur le jet, riant ensemble. Les touristes autour trouve la scène comique et applaudissent ricanant eux aussi.
Après cette petite aventure. Nous allons au Starbuck. Il est 8:20pm. Une heure de moin que sur la côte-nord. On roule encore. Je fais approuver l’histoire d’aujourd’hui par soleil et me complimente que je serais bonne pour écrire un livre. Arrivée au Cambria Hôtel, qui a 4 étoiles, aux alentour de 10:00 pm. Nous sommes actuellement située dans la ville de Milwauke dans l’état du Wisconsin.
J’hésite en ce moment entre l’envie de m’aventurer seule dans un restaurant à côté ou la sécurité que m’apporte la chambre.
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